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La promotion BEPA 2008 à PARIS
25 février 2008

Le mur végétal du Quai Branly

La plantation du mur végétal du musée du quai Branly s'est effectuée au courant de l'été 2004. Le mur, d'une surface de 800 m2, est recouvert par plus de 15 000 plantes de 150 espèces différentes provenant du Japon, de la Chine, des Etats-Unis et de l'Europe centrale.
C’est dans le but de personnaliser chacun des quatre bâtiments qui composent le musée que Jean Nouvel a confié à Patrick Blanc l’habillage extérieur et intérieur du bâtiment Branly.
ous les éléments minéraux sont en fait véhiculés par l'eau et absorbés avec elle par les racines. Les autres éléments essentiels à la construction des plantes (sucres, protéines…..), sont élaborés par les feuilles à partir de l'eau et du gaz carbonique de l'air, grâce à la photosynthèse.
Si l'eau reste disponible tout au long de l'année, comme c'est le cas dans nos montagnes ou dans les forêts tropicales, la végétation herbacée ou arbustive colonise la plupart des supports disponibles, en particulier les rochers et les bases de troncs d'arbres. Une pellicule d'humus de quelques millimètres d'épaisseur, souvent stabilisée par des mousses, recouvre alors les faces inclinées de ces rochers. Ce substrat superficiel mais très riche, est parcouru par les racines des espèces herbacées et arbustives qui représentent une part très importante de la biodiversité végétale (environ le tiers des espèces des forêts).

Même dans nos régions tempérées, quantité de plantes s'installent sur les sites très exposés, comme les falaises, les abords des grottes et de cascades, les éboulis rocheux. Ainsi, les racines des plantes sont capables d'exploiter des substrats très peu épais, soit à la surface des rochers, soit dans les anfractuosités, pourvu que l'eau reste disponible.

Le Mur végétal a été conçu à partir de ces observations avec l'objectif de protéger les bâtiments, tout en assurant à l'installation végétale une pérennité d'au moins trente ans avec un entretien très réduit mais régulier.

Le Mur végétal consiste en une superposition de différents éléments garantissant la croissance et la fixation à long terme des racines des plantes sur une surface et non pas dans un volume, contrairement aux autres méthodes de culture. Le brevet de Patrick Blanc est donc basé sur cette nouvelle technique de culture verticale, qui permet de s'affranchir des problèmes de poids du substrat et, par conséquent, d'assurer la végétalisation des surfaces des bâtiments, quelle que soit leur hauteur.

Selon une solution qui s'est avérée pertinente depuis de nombreuses années, deux couches de feutre en polyamide sont agrafées sur des plaques de PVC expansé de 10 mm d'épaisseur (support étanche) et sont fixées sur une ossature métallique qui assure une isolation (coussin d'air) avec le mur porteur. C'est sur ce feutre, à fort pouvoir de capillarité et de rétention d'eau, que se développent les racines des plantes. Celles-ci sont installées à toutes les hauteurs du mur végétal, avec une densité de l'ordre d'une vingtaine de végétaux par mètre carré. Structuré en un ensemble de tuyaux régulièrement percés et superposés à partir du sommet du mur, l’arrosage maintient un niveau minimal d’humidité et distribue une solution nutritive.
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